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Swell
Too Many Days Without Thinking
Originaires de San Francisco, David Freel, Monte Vallier et Sean Kirkpatrick forment Swell au tout début des années 90. Après un premier album confidentiel en 1991, le groupe s’impose peu à peu avec ...Well?, 41 (1994) et surtout Too Many Days Without Thinking (1997), un disque qui cristallise toute leur singularité et les place parmi les références de la scène indie US des années 90. Chez Swell, rien n’est démonstratif. Leur folk-rock, à la fois brumeux et limpide, avance dans une sorte d’équilibre fragile entre tension et apaisement. Produit par Kurt Ralske (Ultra Vivid Scene), Too Many Days Without Thinking met en lumière cette alchimie rare : des guitares minimales, une rythmique nerveuse, un chant à la fois distant et sincère. Des morceaux comme Bridgette, You Love Me, Fuck Even Flow ou le bouleversant Sunshine, Everyday en sont la parfaite illustration. Sur What I Always Wanted, la batterie de Kirkpatrick et la guitare dépouillée de Freel s’accordent dans une émotion brute, sans artifice. C’est là toute la force du groupe : provoquer une intensité réelle avec très peu, faire naître la beauté dans la simplicité. Chaque titre semble flotter entre deux états : la clarté et la mélancolie. Too Many Days Without Thinking reste, près de trente ans plus tard, l’un de ces albums discrets mais essentiels — ceux qui ne cherchent pas à briller, mais qui vous hantent longtemps après la dernière note.
A1
Throw The Wine
A2
What I Always Wanted
A3
Make Mine You
A4
Fuck Even Flow
A5
At Lennies
B1
When You Come Over
B2
(I Know) The Trip
B3
Going Up (To Portland)
B4
Bridgette, You Love Me
B5
Sunshine Everyday

