Car Seat Headrest

Car Seat Headrest a commencé en 2010. À cette époque, le jeune Will Toledo préférait enregistrer sa voix dans la voiture de ses parents parce qu'il n’était pas à l’aise pour chanter dans sa chambre. Petit à petit, ses chansons ont commencé à attirer des fans dans la scène DIY. Il a sorti quatre albums en 2010, faits avec peu de moyens, mais montrant déjà beaucoup de potentiel. À l’université, Will a continué à expérimenter et à améliorer son style d’écriture. Il s’est aussi entraîné en jouant en live avec un groupe. L’un de ses albums, « My Back Is Killing Me Baby », a été publié sur un petit label local nommé Giraffe Boy. Installé depuis peu à Seattle, il reçoit un jour un mail du boss du label Matador, L’histoire raconte qu’un stagiaire aurait fait écouter ses disques au patron, Chris Lombardi. En l'espace d'une semaine, un contrat est signé. Aujourd’hui, Will Toledo est considéré comme un petit génie du rock. Mais avant cela, il a passé huit ans à perfectionner son style, sa guitare et ses chansons en sortant. S’éloignant définitivement des expérimentations électroniques et synthétiques en demi-teinte de leur dernier album "Making A Door Less Open" en 2016, Car Seat Headrest revient avec ce treizième album "The Scholars " à ses premiers amours entre slacker pop et rock lo-fi ayant les codes de l'opéra rock. Un album fortement inspiré des légendaires "Sgt. Peppers" des Beatles, Tommy de "The Who" ou encore "Ziggy Stardust" de Bowie. Il mélange des sons des années 70 et du rock indie des années 90. La production est très équilibrée : les guitares sont impressionnantes, la voix de Will, rauque, est plus puissante que jamais, et les chansons sont bien écrites. Certaines morceaux sont très longs, comme "Gethsemane", "Reality", et "Planet Desperation"; 19 minutes hommage discret à "Five Years" de Bowie. La chanson "The Catastrophe" a un style pop rappelant les Beach Boys. Très malin dans son style d’écriture, doté d’une faculté à s’approprier le meilleur de ses influences, Will Toledo pioche là où bon lui semble. Un clin d'œil aux années 1960 et ‘70, plein de magie et de mystère.