Tom Skinner

Batteur et compositeur londonien reconnu pour son travail avec Sons of Kemet, The Smile, Floating Points ou encore Alabaster DePlume, Tom Skinner revient avec Kaleidoscopic Visions, un album profond et intime qui rassemble les multiples facettes de son parcours musical. Succédant à Voices of Bishara (2022), qui explorait un jazz libre et acoustique, ce nouveau disque va plus loin dans la composition. En deux parties distinctes, Skinner tisse une œuvre personnelle, entre hommage familial, influences littéraires, collaborations vocales et textures instrumentales nuancées. La face A est résolument jazz, des compositions entièrement instrumentales interprétées par le groupe live Bishara de Skinner, un quintet acoustique porté par le violoncelle, bois et anches et les guitares électriques (avec la participation d’Adrian Utley de Portishead), livre des compositions élégantes et sensibles. Parmi elles, Auster, en hommage à l’écrivain Paul Auster, ou Margaret Anne, dédiée à sa mère, ancienne pianiste classique. La face B s’ouvre aux voix et aux émotions, avec des collaborations marquantes. The Maxim, morceau central de l’album, voit Skinner retrouver Meshell Ndegeocello dans une une méditation dubby sur la vie et la mort. On retrouve également Contour sur Logue, et Yaffra sur See How They Run. Entre jazz spirituel, soul minimale, improvisations maîtrisées et production aérienne, Kaleidoscopic Visions confirme que Tom Skinner est bien l’un des musiciens les plus sensibles et visionnaires de sa génération.