By continuing your navigation on this website, you accept the use of cookies for statistical purposes.

Bitori

Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands

Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - main
Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 1Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 2Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 3Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 4Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 5Bitori - Legend Of Funaná - The Forbidden Music Of The Cape Verde Islands | Analog Africa (AALP 081) - 6

A1

Bitori Nha Bibinha

5:39

A2

Rabelado

5:19

A3

Cruz Di Pico

5:42

A4

Cabalo

5:28

B1

Munana

4:19

B2

Natalia

5:12

B3

Julinha

4:58

B4

Didi Di Réz

5:19

Add to wantlist

Analog Africa (AALP 081)

1x Vinyl LP Album Reissue

Release date: Sep 13, 2016, Germany

En 1997, Victor Tavares, un homme de 59 ans, plus connu sous le nom de Bitori, entre pour la première fois en studio pour enregistrer un chef-d’œuvre que beaucoup de capverdiens considèrent comme le meilleur album de funaná jamais réalisé. "Musique des paysans et des classes populaires de l’île de Santiago, le funaná fut interdit dans les années 50 sous le colonialisme portugais. Pas assez noble et lettré, à l’inverse de la morna, insufflée par Cesária Évora, choisi par le régime pour symboliser la musique du pays. L’instrumentation est très rudimentaire : la mélodie est jouée par la gaita, un petit accordéon diatonique et un rythme marqué par le ferrinho , une barre de métal sur laquelle on frotte une pièce de métal, voire un simple couteau. Chantées en créole, les paroles décrivaient notamment la misère du peuple, et n’étaient pas du goût du comité de censure colonial, refusant que la population puisse parler une langue autre que le portugais. Quant à la danse qui lui a donné son nom, trop sauvage, elle était vue comme une provocation indécente. Jouer du funaná était donc un véritable acte de bravoure et une façon de revendiquer l’indépendance de l’archipel, ce qui pouvait amener les musiciens jusqu’à la prison, voire jusqu’à la torture. Après l’indépendance, en 1975, son interdiction fut levée, redonnant un second souffle au genre, et lui permettant enfin de s’internationaliser". Bitori s'entoure pour enregistrer “Bitori Nha Bibinha", du chanteur Chando Graciosa et d'une section rythmique, formée de le batteur race Evora et du bassiste Danilo Tavares. L’enregistrement a catapulté Chando Graciosa à la célébrité, faisant de lui l’interprète n°1 de Funaná au Cap Vert.