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Florian Stéphant
La sympathie des horloges
À quelques encablures de Brest, l’hiver étire les heures et Florian Stéphant les enregistre. La sympathie des horloges est né entre deux bourrasques et quelques bobines magnétiques. Le musicien manipule ses bandes comme d’autres leurs souvenirs : il les coupe, les ralentit, les superpose, jusqu’à ce qu’elles deviennent des paysages. On y entend des voix fantômes, des claviers qui respirent, des silences qui grincent. “Jazzouillis” n’a rien de jazzy, mais tout d’un clin d’œil à un monde qui se détraque avec élégance. Le disque est un journal intime sans date, où chaque morceau semble avoir été écrit à la main, sur du papier jauni. Stéphant ne compose pas, il assemble, il fouille, il écoute les interstices. On pense à un horloger qui aurait décidé de saboter ses propres mécanismes, juste pour voir ce que ça donne. Et ça donne ça : une musique qui ne mesure pas le temps, mais le trouble.
pour prolonger l’écoute
William Basinski – The Disintegration Loops Félicia Atkinson – The Flower and the Vessel
A1
La durée du présent
A2
AZK
A3
Stang
A4
Jazzouillis
A5
Les anachroniques
B1
Noctural
B2
Opel
B3
Éternels retards
B4
But you











