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Robert Wyatt

Rock Bottom

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A1

Sea Song

A2

A Last Straw

A3

Little Red Riding Hood Hit The Road

B1

Alifib

B2

Alife

B3

Little Red Robin Hood Hit The Road

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Domino (REWIGLP40)

1x Vinyl LP Album Reissue

Release date: Jan 1, 2008, Europe

La musique anglaise produit des personnages fascinants, mais peu sont aussi stupéfiants que Robert Wyatt. Robert est l'homme de plusieurs vies et surement le plus discret des génies. Musicien accompli, artiste complexe; il est connu avec Soft Machine et Matching Mole, et a travaillé avec les plus grands noms de la musique, entre autres Brian Eno, Jimi Hendrix, Elvis Costello ou Bjork. De 1968 à 71, il est le batteur de Soft Machine, tiraillé entre son amour du jazz et la violence du rock. Déjà il s’s'essaie au chant, avec sa voix de ténor aigu et fragile, et ses textes absurdes. En 1970, il sort son premier album solo "The End Of An Ear", 9 instrumentaux évoquant bien sûr Soft machine, une sorte de free jazz, ou de free rock, complètement barré. Puis, entre une dépression et un alcoolisme de plus en plus destructeur, il aurait pu disparaître… Mais un accident, une chute du quatrième étage en 1973 le cloue sur une chaise roulante et le contraint à se réinventer. Ce qu'il fait de manière magistrale avec l'album "Rock Bottom", né sur son lit d’hôpital ou comment faire de la musique avec son coeur, son âme, sans l'usage de ses jambes. La claque est phénoménale, aucune mélodie n'est superflue, tous les accords, les notes, sa voix si particulière est là parfaitement où elle devrait se trouver. Le rock n'est plus. Le jazz non plus. Ce n'est pas non plus de la musique ambient. Non mais c'est un peu tout ça à la fois, une synthèse des choses dans l'air de 1974 mais avec sa propre patte en plus. En 1991, Robert Wyatt sort "Dondestan", un chef d'oeuvre de plus, considéré par beaucoup comme son meilleur album depuis "Rock Bottom". Il prend en charge toute l'instrumentation, batterie, percussions, orgue, piano et chant en écrivant la musique sur des poèmes surréalistes de sa femme. Si vous ne croyez pas que la musique politique d’avant-garde peut être enjouée et polémique, sincère et déchirante, vous avez besoin de Robert Wyatt dans votre vie. On se laisse emporter par sa voix envoûtante, par ses mots soigneusement choisis, ses mélodies suaves et on se laisse bercer par la magie de l'instant présent. Car avec lui, chaque chanson est une invitation au voyage, une parenthèse enchantée qui nous transporte vers des horizons inconnus. En 1998 ressort "Dondestan", version revisited", les morceaux sont remixés et l'ordre des titres change. L'album rappelle toujours l'atmosphère de "Rock Bottom", comme sur le morceau d'ouverture "CP Jeebies", aux percussions chaudes, rythmes jazzy et nappes de claviers d'un autre âge. Les morceaux suivants confirment cette impression de respiration, mélodies simples accompagnées par une instrumentation tranquille. Après une dizaine d’albums solo le jour de ses 70 ans, il a décidé d’arrêter la musique. Ces bijoux back dans nos bacs !