Thom Yorke

Déjà auteur d’une bande originale pour le remake de "Suspiria" en 2018, un classique de l’horreur signé le cinéaste Dario Argento et du thème principal, une balade poignante du polar Motherless Brooklyn d’Edward Norton. Thom Yorke réitère. Approché cette fois-ci par le réalisateur italien Daniele Luchetti, c’est à son nouveau long-métrage "Confidenza" que le leader de Radiohead offre aujourd’hui une mise en musique . Pour écrire les partitions de cette adaptation d’un roman de Domenico Starnone, Thom Yorke s’est notamment entouré des cordes du London Contemporary Orchestra, mais aussi du saxophoniste Robert Stillman ainsi que du batteur de The Smile, son comparse Tom Skinner. Depuis l'époque de 'Kid A" à "A Moon Shaped Pool' jusqu'à son travail dans The Smile, il expérimente le jazz, l'ambiance et les cordes. Ici. Il n'y a pas de guitares audibles, seulement une poignée de grooves de batterie, avec un labyrinthe de synthé et d'orchestration. Les morceaux vocaux donnent immédiatement la chair de poule. The Big City », est un sommeil électro-symphonique fait de bips de synthé et de sons vocaux. "Knife Edge", une berceuse imaginaire, avec Yorke roucoulant avec des touches de carillon qui évoquent une boîte à musique. Sur 'Four Ways in Time", Yorke flotte par octaves sur des cordes tremblantes et le bruit sourd et ponctué du batteur de Smile. Comme son acolyte Jonny Greenwood, c’est avec une grande finesse que Thom Yorke continue de tisser les liens qui le relient au cinéma.