Nick Cave & The Bad Seeds

Après 5 d’absence, les australiens Nick Cave & The Bad Seeds sont de retour le 30 août avec ce 18ème album, "Wild God". L’aventure de la création de l'album a commencé avec le titre "Frogs". Ces premiers vers écrits par Cave sont d’une puissance évocatrice, faisant référence au premier meurtre de la Bible, Caïn tuant Abel. Il écrit :“Inaugurant la semaine, il s’est agenouillé et a écrasé la tête de son frère avec un os / C’est mon grand privilège de te raccompagner à la maison.” La chanson donne le ton aux thèmes de ce nouvel album. Une méditation complexe et évocatrice sur l'esprit humain, la liberté et la recherche incessante de sens. Le groupe a constamment réinventé leur son depuis leur formation il y a 40 ans, Nick Cave considérant qu’il est de son "devoir solennel de s’opposer à ce qui a été fait auparavant". Le nouvel album ne fait pas exception à cette évolution créative. Sur ces dix titres, le groupe oscille entre tradition et expérimentation. On retrouve des moments qui rappellent le passé des Bad Seeds, un retour prononcé des instruments, au détriment des nappes qui ponctuaient leurs dernières productions. Contrairement aux thèmes introspectifs de leur album précédent, "Ghosteen", "Wild God" est plus joyeux et désinhibé, l’album déborde d'émotions pures. Co-produit par l’équipe de choc Nick Cave et Warren Ellis, ils invitent aussi Colin Greenwood de Radiohead à la basse et Luis Almau, producteur d'albums de Nick Cave & Warren Ellis et de "Seven Psalms", à la guitare acoustique. Un disque d’une profondeur remarquable, toujours aussi habité, splendide, divin, comme son titre éponyme, cinq minutes épiques portées par un crescendo de chœurs gospel. Bad Seeds are back!!
Vinyle, édition limitée, transparent ou standard black.
Nick Cave au sujet du disque : « J’espère que l’album aura sur les auditeurs l’effet qu’il a eu sur moi. Il jaillit du haut-parleur et je suis emporté par lui. C’est un disque compliqué, mais il est aussi profondément et joyeusement contagieux. Il n’y a jamais de plan directeur lorsque nous faisons un disque. Les disques reflètent plutôt l’état émotionnel des auteurs et des musiciens qui les ont joués. À l’écoute de ce disque, je ne sais pas, il semble que nous soyons heureux. »