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June Of 44

Anahata

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A1

Wear Two Eyes (Boom)

4:52

A2

Escape Of The Levitational Trapeze Artist

4:41

A3

Cardiac Atlas

5:08

A4

Equators To Bi-Polar

6:10

B1

Recorded Syntax

5:01

B2

Southeast Of Boston

5:13

B3

Five Bucks In My Pocket

4:06

B4

Peel Away Velleity

15:12

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Quarterstick Records (qs64)
Quarterstick Records (QS064LP)

1x Vinyl LP Album Repress

June Of 44 est fondé en 1994 par des membres de Rodan, Codeine et Shipping News du côté de Louisville dans le Kentucky. Le quatuor enregistre très rapidement leur premier album, "Engine Takes To The Water", dont les comparaisons avec Slint ne seront pas usurpés grâce à leur approche Post-Rock et Post-Hardcore. Arpèges d'un noir Slintien, basse ultra puissante, batterie ultra complexe et novatrice, les guitares sont tantôt mélodiques, douces et tristes puis d'un ton explosif monte tout en puissance ravageant tout sur leur passage. Totalement imprévisible, leur jeu est technique avec des phrasés répétitifs, entremêlés de breaks bien sentis et un tempo qui accélère ou ralentit. En expérimentant des influences jazz et funk, June of 44 prend une nouvelle direction sur Anahata, sorti en 1999, leur dernier album. Les chansons sont atmosphériques, douces et moroses, avec plus de groove que sur les albums précédents. Le groupe adopte une approche centrée sur le rythme, le bassiste Fred Erskine et le batteur Doug Scharin utilisant des boucles de piano, des basses wah-wah, des claviers, des vibraphones et des trompettes. "Wear Two Eyes" nous emmène immédiatement dans une ambiance hyper tendue, assez jazzy. Une noirceur et une tension confirmée par "Escape Of The Levitational Trapeze Artist": la basse est énorme, le son reste clair mais puissant et laisse l'auditeur dans une expectative difficilement soutenable, libérée par un refrain imparable, planant magnifique. Mais que les fans de la première heure se rassurent, des titres comme "Equators to Bi-Polar", "Recorded Syntax", "Southeast of Boston" ou le monumental "Peel Away Velleity", ou les guitares s'arrachent, la rythmique est un vrai bulldozer.... et s''achève dans un maelström sonore, nous prouvent que June of 44 n'a rien perdu de sa superbe. Un bel adieu.