
https://musicfromthemasses.bandcamp.com
Sortie sur toutes les plateformes de streaming le 15 mai 2020
Distribution PIAS
Quand la vie semble s’arrêter, quand les choses perdent de leur sens, quand tout retient son souffle dans l’interminable attente de jours meilleurs, il suffit parfois de quelques notes éparses, d’une poignée de mots d’un autre temps pour être littéralement transporté dans un ailleurs absolument troublant. A l’origine de ces trois titres, la plongée quasi obsessionnelle dans la lecture d’un recueil de poèmes d’Emily Dickinson, considérée aujourd’hui comme une référence de la poésie américaine du XIXème siècle. Transportés par les mots, inspirés d’une manière étrangement fluide et naturelle, Valérie Marrec et Sébastien Roué qui composent le duo This One Tree ont su retranscrire la modernité et l’incroyable musicalité de cette poésie, de ces vers si troublants, vifs et spirituels qui caractérisent l’écriture de l’américaine.
Si les arpèges de guitares de Sébastien Roué vous sembleront familiers, c’est qu’ils ont déjà été mis en lumière dans divers projets depuis les années 1990, d’Unamerican à Quitter Kobé en passant par Osaka ou Kobé. Des années marquées par l’exploration d’une musique épurée dans le sillage d’un Vini Reilly où chaque note regorge d’une intensité insoupçonnée, puisée au cœur de l’âme vibrante de quelques cordes. Des années pour aboutir à ce qui constitue le plus beau des écrins pour ces mots à l’émotion intense dont ont jailli ces chansons, portées par la voix de Valérie Marrec. Une voix tout aussi familière, déjà entendue sur les divers projets de Sébastien, mais qui, aujourd’hui au service de la poésie de l’américaine, prend son envol. Aérienne et granuleuse, fragile mais assurée, elle porte avec une grande sensibilité l’écriture concise et elliptique de la poétesse.
Si au travers de ces 3 premiers morceaux, This One Tree rend un vibrant hommage à la poésie tumultueuse d’Emily Dickinson, il propose aussi l’une des musiques les plus pures et puissantes qu’il soit, un condensé d’émotion et de simplicité qui pourrait presque tout faire oublier.
Au chevet de This One Tree : Low, Lisa Germano, Talk Talk, Young Marble Giants, The Durutti Column.
“C’est la plongée quasi obsessionnelle dans la lecture d’un recueil de poèmes d’Emily Dickinson qui est à l’origine de notre projet, de notre envie de mettre ses vers si troublants, vifs et spirituels en musique. La modernité et l’incroyable musicalité de sa poésie nous ont transportés, inspirés d’une manière qui nous est apparue étrangement fluide et naturelle. Les arpèges de guitare et l’émotion intense des mots ont ainsi fait jaillir toute une série de chansons dont sont extraits les trois titres de ce single et qui composent un projet intitulé “Pieces of a Woman”, notre réponse à la question ardente qu’elle posait dans un autre de ses poèmes, il y a près de 150 ans : “Dare you see a Soul at the “White Heat”? (Oses-tu voir une âme en incandescence?)”
“This project comes from the desire to put the unsettling, lively and spiritual words of Emily Dickinson to music after an almost obsessive diving into a collection of her poems. The modernity and incredible musicality of her poetry carried us and inspired us in a way that seemed strangely fluid and organic.
The guitar arpeggios and the intense emotion of the verses flowed together to form a whole album of songs, a project called “Pieces of a Woman”, from which the three tracks on this release are taken. It is our response to the ardent question that Dickinson posed in one of her other poems nearly 150 years ago: “Dare you see a Soul at the “White Heat”?””
Le Single Club Confiné
Ce single est le cinquième d’une série de e.p réalisés durant la période de confinement. Toutes les semaines, le label Music From The Masses publiera un nouveau single inédit. Pendant toute la durée du confinement, ils sont téléchargeables en prix libre en soutien aux artistes, label et au vinyl shop brestois Bad Seeds. Merci pour votre support, prenez soin de vous.
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